top of page
Photo du rédacteurElie Guidi

La "taxe de départ" entre en vigueur

Déjà introduite dans certains pays tels que l’Australie ou la Corée du Sud, cette nouvelle taxe devrait permettre à l’État nippon de financer son budget pour l’amélioration des infrastructures et services dédiés à l'accueil des touristes.


Dès ce lundi 7 janvier, avec l’introduction de la taxe sur le transport touristique international, plus couramment connue sous le nom de « taxe de départ », toute personne quittant le Japon doit s'acquitter d'une somme de 1000 yens (équivalent de 8€).


Cette nouvelle taxe s’ajoute au frais de transport que supportent tous voyageurs, japonais ou étrangers, quittant le pays par avion ou par bateau. Cependant les enfants de moins de 2 ans et les voyageurs en correspondance pour une durée inférieure à 24 heures en sont dispensés.


Selon le quotidien japonais Nikkan Gendai, l’introduction de la taxe permettrait à l’État, avec un revenu de 50 milliards de yens par an, de financer la promotion du tourisme, l’amélioration des infrastructures et services d’accueil tels que l’installation de portiques de reconnaissance faciale à l’immigration, et la mise à disposition des guides polyglottes dans les sites culturels.


Ces dernières années, le Japon accueille de plus en plus de touristes : le cap des 10 millions a été franchi en 2013, pour atteindre 28,69 millions en 2017. Le gouvernement espère en accueillir davantage, jusqu’à 40 millions de personnes en 2020, l’année à laquelle sont prévus les Jeux olympiques et paralympiques d’été à Tokyo.




Sources : Kyodo-News, Jiji Press, Nikkan Gendai

Comments


Commenting has been turned off.
bottom of page