Durant les quatre journées du Festival annuel d'automne du sanctuaire Yasukuni, tous les membres du gouvernement se sont gardés d'y aller, tant la réconciliation avec Pékin est importante.
Depuis que le Japon et la Chine cherchent à surmonter leurs différends face à Donald Trump, les membres du cabinet restent à l'écart de Yasukuni. Ce haut lieu du culte shinto avait reçu la visite du Premier ministre Shinzo Abe pour la dernière fois en décembre 2013. Quant aux membres du cabinet, ils s'abstiennent de s'y rendre depuis la dernière visite faite début 2017 par Sanae Takaichi, ancienne ministre des Affaires intérieures et des Communications.
Yasukuni est célèbre pour les polémiques qu'il suscite en Extrême-Orient. En effet, les âmes des criminels de classe A condamnés au Procès de Tokyo, à commencer par l'ancien Premier ministre Hideki Tojo, y sont déifiées depuis 1978, une raison pour laquelle l'empereur Showa s'est abstenu de s'y rendre, ainsi que son successeur, son fils et actuel empereur Akihito.
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