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Photo du rédacteurElie Guidi

L'armée française au Japon pour lutter contre les transbordements nord-coréens illégaux

Après le Japon, les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni, la France est devenue le septième pays à participer à la coopération interalliée dont l’objectif est de lutter contre le contournement des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies visant la Corée du Nord.


Scène d'un probable transbordement nord-coréen illégal en Mer de Chine orientale, photographiée et publiée par le ministère japonais de la Défense le 18 janvier 2019 (Source : Sankei-Shimbun)

Le mercredi 13 mars 2019, un détachement des Forces armées en Polynésie française s’est installé sur la base américaine de Kadena (département d’Okinawa). Son rôle consiste à conduire des missions de surveillance en vue de faire appliquer la résolution 2375 du Conseil de sécurité de l’ONU prise en 2017 et interdisant les transbordements menés par le régime de Pyongyang.


La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue japonais, Takeshi Iwaya, avaient affirmé à l’occasion de la réunion du « 2+2 ministériel » tenue à Brest le 11 janvier 2019, leur volonté de renforcer la coopération militaire franco-japonaise en rappelant que la France et le Japon entendaient « agir en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité de la région Indo-Pacifique, en se fondant sur leurs valeurs communes et le respect du droit international et le multilatéralisme ».


A la suite de cette réunion, les ministères japonais des Affaires étrangères et de la Défense ont annoncé vendredi 8 mars que la frégate française Vendémiaire effectuera, dès le printemps, des missions de surveillance en Mer de Chine orientale. Le Royaume-Uni, quant à lui, avait le même jour déployé sa frégate HMS Montrose au Japon pour lutter contre les transbordements nord-coréens, opérations consistant à transférer en mer ouverte des marchandises entre navires côte à côte, qu'ils soient à l’arrêt ou en mouvement.


La Corée du Nord est aujourd’hui accusée par la communauté internationale de contourner les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, par l’intermédiaire de navires et entreprises russes, chinois et éventuellement sud-coréens.



Sources : Okinawa Times, FNN, Sankei News, Nihon-Keizai-Shimbun, Fukui Shimbun, Ambassade de France à Tokyo

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