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Photo du rédacteurElie Guidi

Le Japon cherche à contrer la politique chinoise de la Nouvelle route de la soie

Le Japon et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont tenu un sommet à Singapour, le mercredi 14 novembre, et ont fait une déclaration commune fondée sur la promotion du libre-échange. Lors d’une réunion, et en se référant à l’expansion maritime chinoise, le premier ministre Shinzo Abe a annoncé qu’il partageait avec les membres de l’ASEAN de sérieuses inquiétudes vis-à-vis de toutes tentatives unilatérales de modification du statu quo en mer de Chine méridionale.


En rappelant que l'acheminement de ressources naturelles vers l’ASEAN et le Japon passe par la mer de Chine méridionale, Shinzo Abe a mis en avant l’importance qu'il y a de préserver la liberté de navigation, et a rappelé la nécessité de maintenir la paix dans la région, tout en évitant d’évoquer la menace chinoise de manière explicite. Le Premier ministre a insisté sur le renforcement de la coopération au sein de l’ASEAN dans le cadre d'une « Stratégie pour un Océan Indopacifique libre et ouvert » sous la houlette du Japon, et a déclaré le soutien de Tokyo dans le domaine de la prévention des catastrophes naturelles, et dans la lutte contre le rejet de déchets plastiques en mer.


Fortement dépendant des importations d’hydrocarbures en provenance du Moyen-Orient, le Japon cherche à améliorer le trafic entre l’Asie et l’Afrique en sécurisant les routes maritimes passant par la mer de Chine. Sa politique fait donc concurrence à la Nouvelle route de la soie proposée par Xi Jinping, qui pourrait menacer un jour ses importations de pétrole et de gaz naturel.


Dans la déclaration commune, les expressions « mise en œuvre d’un commerce libre et ouvert », « résistance au protectionnisme », et « régulation de la région indopacifique » ont été mentionnées.



Sources : Mainichi-Shinbun, Nihon Keizai Shinbun

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